À la Belle Époque, la ville devient le vecteur de bouleversements profonds : inventions industrielles, progrès techniques et mouvements artistiques novateurs. Dans le même temps, la Belgique se hisse au sommet des puissances européennes.
D’où la naissance de fortunes industrielles, marchandes et bourgeoises qui vont s’adresser à aux architectes pour casser les codes de leurs résidences.
La commune de Saint-Gilles s’est largement urbanisée à la Belle Époque, au moment même où fleurit l’Art nouveau. Par le biais d’ornements et d’un décor raffiné, la façade devient vecteur de messages. Comme le retour à la nature qui s’exprime par les motifs végétaux et animaliers. L’image de la femme, reléguée à son apparence, se retrouve sous les feux d’une représentation imaginaire.
C’est de tout cela qu’il sera question dans ce parcours à Saint-Gilles, commune où les bâtiments Art nouveau encore présents sont le miroir de l’histoire.
Avec la collaboration de l’asbl 91e parallèle